Procédure civile

La présence des parties devant le tribunal lors des audiences fixées est-elle obligatoire ?

Non, en règle générale, la présence des parties n’est pas obligatoire devant le tribunal lors des audiences prévues. Cependant, il existe des exceptions, par exemple lorsque les parties sont convoquées pour être interrogées ou lorsque le tribunal ordonne leur comparution. Dans ces situations, des sanctions ou des conséquences négatives peuvent être appliquées en cas de non-présentation injustifiée.

Après combien de temps à partir du dépôt de la plainte est fixée la première date d'audience ?

La règle est que après le dépôt de la demande, il y a une partie écrite de la procédure, qui devrait durer environ 3 mois, mais souvent les délais varient en fonction de l’activité globale du tribunal et des mesures spécifiques prises dans l’affaire. Cependant, il y a des exceptions lorsque la première date d’audience est fixée sans suivre la procédure écrite.

Quand doit-on payer les frais de justice pour le dépôt de la plainte ?

La règle est que après le dépôt de la demande, il y a généralement une phase écrite de la procédure qui devrait durer environ 3 mois. Cependant, les délais varient souvent en fonction de l’activité globale du tribunal et des mesures spécifiques prises dans l’affaire. Il existe cependant des exceptions où la première date d’audience est fixée sans suivre la procédure écrite.

Quand doit-on soumettre la preuve des frais de justice afin de demander le remboursement à la partie adverse ?

La règle est que la preuve des frais de justice peut être soumise jusqu’à la clôture des débats, c’est-à-dire jusqu’à la dernière date d’audience. Les preuves doivent inclure des documents montrant le paiement effectif des frais demandés. Le défaut de soumission de la preuve entraîne le rejet de la demande visant à contraindre la partie adverse à payer les frais de justice ou peut nécessiter le dépôt d’une nouvelle action distincte à cette fin, ce qui entraîne des frais de justice supplémentaires.

Combien de temps s'écoule entre la prononciation de la décision et sa rédaction et communication ?

Bien qu’il existe un délai recommandé de 30 jours pour la rédaction de la décision, pouvant être prolongé jusqu’à 30 jours dans des cas bien fondés, pour un maximum de deux prolongations, en réalité, la durée de la rédaction dépend uniquement de la charge de travail du juge ou du collège de juges.

Peut-on anticiper le raisonnement de la décision entre le moment où elle est prononcée et le moment où elle est communiquée ?

Bien qu’il existe une interdiction expresse pour que la décision soit fondée sur des arguments autres que ceux invoqués et discutés par les parties, en réalité, il arrive souvent que le raisonnement de la décision inclut des arguments que ni les parties ni le tribunal n’ont soulevés. De plus, même en ce qui concerne les arguments invoqués et discutés, il est impossible d’anticiper avec un haut degré de certitude le raisonnement juridique sur lequel le juge basera sa décision prononcée.

Peut-on rédiger une action en justice qui a une réelle chance d'être admise en se basant sur un modèle trouvé sur internet ?

Ce n’est pas impossible, mais ce n’est pas recommandé. L’action en justice doit inclure non seulement une description pertinente et cohérente de la situation factuelle, mais aussi une identification correcte et bien argumentée ainsi qu’une application des dispositions légales. Un tel résultat ne peut être atteint que par une réflexion approfondie, plutôt que par la simple copie-colle de paragraphes de différents modèles disponibles.

Quand commence le délai pour interjeter appel ?

La règle est que le délai pour interjeter appel commence à partir de la notification de la décision (date du cachet postal sur l’enveloppe). Cependant, il existe des exceptions dans divers domaines spéciaux où le délai commence à partir de la prononciation de la décision (date notée dans les archives du tribunal contenant le jugement du tribunal).

Procédure pénale

Combien de temps dure la phase d'enquête pénale ?

Il n’existe pas de période réglementée minimale ou maximale. Il n’y a pas de règles concernant l’ordre d’analyse et de gestion des affaires criminelles au sein d’un bureau du procureur. Les seules dispositions relativement concrètes concernant la durée font référence à une période d’un an pendant laquelle les autorités chargées des poursuites pénales ne réalisent pas d’actes de poursuite pénale, et la partie intéressée peut contester la durée du processus, après quoi le tribunal fixe un délai maximum pour achever la phase d’enquête pénale.

Est-il obligatoire pour le suspect/défendeur de faire une déclaration dans l'affaire pénale ?

Non, quelle que soit l’accusation, le suspect/défendeur a le droit de refuser de faire une déclaration, un droit reconnu et confirmé par la Cour constitutionnelle. De plus, la Cour européenne des droits de l’homme a indiqué que le suspect/défendeur ne peut pas être sanctionné ou considéré comme coupable simplement pour avoir refusé de faire une déclaration, et ce refus ne peut pas non plus être considéré comme une circonstance aggravante. Il n’y a aucune obligation pour le suspect/défendeur de coopérer avec les autorités chargées des poursuites pénales.

Quel rôle joue la phase de la chambre préliminaire ?

Après la conclusion de la phase d’enquête pénale, la légalité des actes accomplis et des preuves recueillies est vérifiée exclusivement dans cette phase de la chambre préliminaire. À la suite de la conclusion de la phase de la chambre préliminaire, le défendeur peut proposer des preuves lors de la phase de jugement, mais les actes d’enquête pénale, y compris l’acte d’accusation, restent validés du point de vue de la légalité.